Comportements passéistes et propos rétrogrades, telle la réflexion que suggère le dessin de Sandron dans le journal l’Avenir de ce lundi 5 mars 2018, faisant suite aux articles des pages 2 et 3 « Tranquilles, les truands de l’environnement ? » et en page régionale 7 : Nandrin – Déchets au Péry : le collège pas encore fixé sur son sort. »
Faisant suite à la « Répression de la pollution », entre autres, par l’entreposage de fraisats hydrocarbonés (voir dessin très suggestif !) illégaux sur le site du Péry, les membres du collège communal de Nandrin risquent une (petite ?) amende qui pourrait leur être infligée par un fonctionnaire sanctionnateur !
Malheureusement, une première pour Nandrin !
A propos de cette Unité de répression des pollutions (URP), créée en 2006 par le gouvernement wallon et chargée de lutter contre la criminalité environnementale, voici ce que la Cour des Comptes disait d’elle, en juillet 2017 : « La cour observe qu’une partie significative de l’action de l’URP ne s’inscrit pas dans la lutte contre la criminalité environnementale organisée mais se cantonne à la verbalisation d’infractions que cette dernière qualifie elle-même de bénignes et qui relève plutôt de la police administrative communale ».
Et de faire le constat suivant : « Si rien ne change à l’URP, le crime environnemental organisé a encore de beaux jours devant lui ».
Si « Pour Nandrin, citoyenne n’avait pas mis le feu aux poudres » en interpellant la Police de l’Environnement, comme l’a écrit, très justement, la journaliste de l’Avenir, c’est une véritable « poudrière », en plein quartier du Péry, vieille de plusieurs années qui allait « exploser » et défigurer tout un hameau, au cœur même des infrastructures sportives communales.
Incroyable qu’en 2017-2018 de telles infractions soient, encore, sciemment commises et que la majorité PS-cdH-ECOLO (hé oui, un comble avec des Ecolo !) du tandem PS Lemmens-Pollain n’ait réagi que sous la contrainte de la Région wallonne et encore fort tardivement, puisque le site n’a été nettoyé qu’en février 2018 et non, comme l’a déclaré l’autorité communale, au lendemain de l’envoi du procès-verbal, fin août 2017, cinq mois plus tard, donc.
Face à ces procédés d’un autre âge que tout un collège et une administration ont TOLERE sans réaction, au vu et au su de tout un conseil communal, il revient au citoyen nandrinois de changer cet état de choses et de dire STOP, encore STOP et toujours STOP.
Comme vous le savez et tel qu’annoncé dans notre premier toutes-boîtes de décembre 2017, la liste d’opposition « Pour Nandrin, citoyenne », a décidé de poursuivre, au-delà de 2018 et jusqu’en 2024, ses actions citoyennes en misant, à nouveau sur la collaboration des Nandrinoises et des Nandrinois.
Avec pour slogan, « Pour Nandrin et (avec) VOUS » en 2012, notre mouvement citoyen avait déjà amorcé, avec conviction, volonté et enthousiasme, le désir de changement des pratiques politiques.
Il faut poursuivre car des partis politiques maintiennent, envers et contre beaucoup, des procédés inacceptables pour la démocratie.
Plus que jamais, se voulant « l’Alternative » aux égarements politiciens actuels d’une majorité éclatée et qui tente de se refaire une santé de manière démagogique et superficielle, il est temps d’affirmer que le programme de gestion citoyenne et participative qui sera mis en place, au lendemain du 14 octobre 2018, se voudra autant sérieux que réaliste et autant cohérent qu’efficace.
Mais, son contexte défini, il sera d’abord vôtre, « Le Vôtre pour 2024 ».
C’est pourquoi, dans les prochaines semaines, parviendra dans toutes les boîtes aux lettres de Nandrin, une consultation populaire qui, sous forme de questionnaire permettra à chaque nandrinois, quel que soit son âge, en âge de voter ou non (les pré-adolescents et les adolescents doivent aussi se sentir concernés), de donner son avis et de définir ses priorités en matière de gestion communale pour 2018-2024.
La dernière fois qu’un tel retour au citoyen fut réalisé date de … 1994 : il était, donc, temps que le Citoyen reprenne les choses en mains.
Nandrin, la Porte du Condroz, doit retrouver sa place de commune-pilote du Condroz, pour suggérer avec d’autres entités communales, des dynamiques supra-communales.
Mais d’abord, elle doit retrouver confiance en elle, en sa spécificité et qualité de commune semi-rurale, en sa capacité de modernité, en sa culture et en son enseignement (à redynamiser), en son art de vivre associatif, etc.
La confiance donc mieux que l’optimisme, la détermination mieux que la résignation, l’expérience mieux que le rêve seront les moteurs du renouveau « Pour (une commune de) Nandrin, (enfin) citoyenne ».
Il suffit d’y croire et de le vouloir, le 14 octobre prochain.
uPNa
Photo : L’Avenir H-W du 5 mars 2018 Sondron