Intervention du groupe « Pour Nandrin «
l’annonce de Pour Nandrin aout 2012 clic ici.JPG
Bon anniversaire aux membres du groupe
Pour Nandrin
Et les sympathisants.
http://pour-nandrin.skynetblogs.be/archive/2012/08/index.html/
Ne doutez jamais qu’un petit groupe de gens engagés peut changer le monde.
En fait, c’est ainsi que cela s’est toujours passé.
Margaret Mead
Faites ce que vous pouvez, où vous êtes, avec ce que vous avez.
Theodore Roosevelt
La chose importante à garder en tête est qu’il ne faut jamais attendre une minute pour commencer à changer le monde.
Anne Frank
Tout homme qui fait quelque chose a contre lui :
Tous ceux qui voudraient faire la même chose.
Tous ceux qui voudraient faire le contraire. Et la grande masse de ceux qui ne font rien.
Abraham Lincoln
Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.
Albert Einstein
Vivre simplement, pour que d’autres puissent simplement vivre.
Gandhi
Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays.
John Fitzgerald Kennedy
Ce n’est pas parce que c’est difficile que nous n’osons pas.
C’est parce que nous n’osons pas que ça devient très difficile.
Sénèque
La vraie démocratie ne viendra pas de la prise de pouvoir par quelques-uns, mais du pouvoir que tous auront de s’opposer aux abus de pouvoir.
Gandhi
N’espère rien de l’homme s’il travaille pour sa propre vie et non pour son éternité.
Antoine de Saint-Exupéry
Bonne réflexion
Fidèle à sa réputation, le bourgmestre de Nandrin, Michel Lemmens vient de commettre un nouveau dérapage verbal qui pourrait lui valoir, cette fois-ci, plus qu’un rappel à l’ordre.
Au lendemain du conseil communal de ce mardi 23 juin au cours duquel les trois membres du groupe « Pour Nandrin » avaient décidé de ne pas participer, afin de ne pas cautionner, entre autres, le Plan Stratégique Transversal (point 1 du CC) qui n’est jamais que la simple traduction du programme politique de la majorité, le premier magistrat de la commune a déclaré au journal La Meuse de Huy-Waremme du 24 juin que « Sortir et ne pas débattre est CRIMINEL de la part de ce groupe politique ».
Fidèle à sa réputation, Michel Lemmens a encore menti et tronqué la réalité puisque les trois membres de « Pour Nandrin » étaient absents, l’intéressé ayant reçu, en mains propres de la part des conseillers Jeanick Piron et Bogdan Piotrowski, en début d’après-midi, un courrier l’informant de leur absence.
Mensonge donc que de déclarer la sortie de trois personnes quand elles ne sont jamais entrées, au conseil !
Calomnie et procès d’intention grave que de traiter trois conseillers communaux de l’opposition de criminels ou estimer que leur attitude de refus de débattre est telle, à savoir criminelle.
On sait que ce bourgmestre maîtrise mal la langue française (il s’est d’ailleurs acheté un dictionnaire qu’il sort périodiquement lors des conseils communaux pour vérifier l’exactitude de ses propos) mais de là en arriver à ignorer la signification de cet adjectif, cela devient inquiétant.
Criminel : 1) qui est coupable d’une grave infraction à la morale, à la loi, 2) coupable d’un crime, d’un meurtre.
Pris dans un sens ou dans l’autre, si infraction grave ou crime il y a eu, des poursuites de type judiciaire devraient donc être prises à l’encontre de ces 3 conseillers.
Mais, comme pour le Plan Stratégique Transversal, M. Lemmens lance, à nouveau, de la poudre aux yeux de nos concitoyens pour masquer son immobilisme politique, ce qui s’apparente de plus en plus à un manque de capacité réelle de gestion.
Occuper le terrain médiatique par l’entremise d’articulets rédigés par une journaliste locale entièrement dévouée à sa cause et faire des effets d’annonce quasi hebdomadaires est devenu un mode de fonctionnement qui lui permet d’entretenir une vacuité gestionnelle évidente.
Mais, le citoyen nandrinois n’est ni sot ni dupe et il a compris depuis longtemps que l’intéressé et son groupe politique ne maîtrisent plus un présent qu’ils vont hypothéquer par un avenir calamiteux et outrageusement dépensier.
Car, osons poser la question à nos concitoyens : qu’est-ce qui est le plus CRIMINEL ?
Est-ce de ne pas venir débattre au conseil communal d’une parodie de PST ou
de proposer aux Nandrinois de dépenser en 4 ans, 5 millions d’euros (minimum) en projets divers quand on sait que la dette communale s’élève déjà à 3 millions d’euros, ce qui la triplerait quasiment ?
Aux portes de 2019, le trou financier sera donc de 8 millions, ce qui prouve déjà que la majorité actuelle laissera à d’autres le soin d’y remédier et qu’elle ne croit déjà plus à une quelconque possibilité d’être reconduite (il est vrai qu’avec 50, 37 % de confiance, elle ne se fait guère d’illusions).
C’est donc la prochaine législature et la prochaine majorité qui devront essuyer les plâtres des gestionnaires actuels !
Mais ce qui est particulièrement inquiétant, c’est qu’un bon tiers des nouvelles dépenses annoncées sera consacré principalement au projet pharaonique et mégalomane des nouveaux bâtiments Commune/CPAS, projet de pur prestige dont veut s’enorgueillir le nouveau maître de Nandrin.
Après Pompidou et Beaubourg, Giscard d’Estaing et le musée d’Orsay, Mitterrand et sa grande bibliothèque, voici Lemmens et sa nouvelle mairie: France et Wallonie-Nandrin, même combat aux pays du déficit budgétaire !
Et malgré que chacun partage la même folie des grandeurs, « Pour Nandrin » ne s’autorise pas, pour autant, à traiter ces responsables politiques de criminels.
Et pourtant, n’est-ce une infraction grave à la morale que de dépenser l’argent que l’on ne possède pas dans sa trésorerie au point d’endetter, pour TRES longtemps, ses administrés qui, in fine, ne vous ont délivré qu’un mandat pour 6 ans !
Aujourd’hui, par presse interposée, M. Lemmens dénonce la « sortie/absence » du groupe politique « Pour Nandrin » en termes à nouveau injurieux quand, lors du conseil communal de mai dernier, il déclarait à la cheffe de file de « Pour Nandrin » « qu’elle pouvait s’abstenir d’y venir et qu’il s’en réjouissait d’avance » et qu’il refuse aussi de débattre de tout point complémentaire quand cette même opposition fait des propositions dans un sens constructif (exemple : mise sur pied d’un P.C.D.R.).
Voilà donc l’ambiance aux conseils communaux depuis que M. Lemmens les préside et comment se pratique le débat politique à Nandrin.
Comment, dès lors, ne pas s’étonner que plus aucun citoyen n’assiste aux conseils, face à autant de haine, d’incohérence et de malveillance ?
Le groupe « Pour Nandrin » ne renoncera pas, malgré la diabolisation que conduit à son encontre ce responsable politique, à faire entendre la voix citoyenne que plus de 800 Nandrinoises et Nandrinois ont choisi de faire retentir depuis octobre 2012.
Si le bourgmestre imagine pouvoir faire taire nos 3 conseillers, il se trompe grandement et ce d’autant plus qu’il ne pourra pas étouffer la parole des 797 autres et de tous les déçus de sa politique qui, en 2018, lui demanderont des comptes sur sa gestion humaine et matérielle de la commune.
Le moment de la mi-législature approche à grands pas et gageons qu’un grand nombre de nos concitoyens pourront bientôt apprécier, à sa juste valeur et en toute connaissance de cause, cet affligeant bilan fait de « bosses et de fosses ».
Chères Concitoyennes, chers Concitoyens,
Votre patience comme la nôtre sera bientôt récompensée puisque il ne restera plus, au matin du 2 juillet 2015, que 1200 jours avant la « délivrance ».
Aussi, soyez confiants, Nandrin retrouvera, après le 12 octobre 2018, la place qu’elle mérite au sein des communes du Condroz et de l’arrondissement de Huy-Waremme, pour autant que chacune et chacun fassent le choix d’une autre politique.
C’est pourquoi, « Pour Nandrin » s’est positionné, dès le début de lalégislature, en alternative à un collège communal qui s’est substitué à un groupement politique moribond, jadis intitulé « Expressions Commune(s).
Nous assurons nos concitoyens que nous poursuivrons dans cette même voie jusqu’à l’issue heureuse de l’automne 2018.
« O Liberté, que de crimes on commet en ton nom », déclarait la révolutionnaire française, Madame Roland, en montant sur l’échafaud en 1793.
Une nouvelle fois, par un propos assassin, le bourgmestre de Nandrin vient de faire la démonstration de son absence totale de respect des personnes et de leurs biens qu’il hypothéquera avec son P.S.T., malheureusement, pour très longtemps.
Si on ne peut qu’en dénoncer, encore et toujours, le caractère affligeant, il faut surtout souligner que cette attitude dénote, plus que jamais, un manque constant de maîtrise de soi et une manière répétitive de camoufler la triste réalité nandrinoise.
Alors, crimin’elle, l’opposition « Pour Nandrin » ?
N’en déplaise au bourgmestre M.Lemmens et à ses échevins, elle est simplement lucide, perspicace et citoyenne.
PNa
PCDR supprimé voir l’article clic ici.JPG
Le PCDR de Nandrin saboté par M. Lemmens.
Le Programme Communal de Développement Rural (PCDR) proposé par le groupe Pour Nandrin lors de ce conseil communal du 21 mai 2015 a été de la plus hautement importance pour l’avenir de notre commune. Il visait à permettre de placer les citoyens nandrinois au cœur d’un processus décisionnel relatif à notre développement rural, et cela pour une durée de 10 ans.
Plus de 100 communes rurales wallonnes ont déjà fait le pas d’opter pour un PCDR. Cette démarche s’inscrit dans le prolongement de la déclaration de politique régionale 2014-2019 du Gouvernement wallon, découlant du programme wallon de développement rural approuvé par la Commission européenne en date du 30 novembre 2007.
Permettre aux citoyens de décider de leur avenir, de leur cadre de vie et de leur environnement futur, c’est bien de cela dont il a été question, et c’est bien cela qui a été saboté. Nous avions opté pour un mode de présentation par slides et par la présentation d’une vidéo. La décision prise par M. Lemmens d’amputer cette présentation en interdisant toute projection, a rendu notre présentation inopérante.
Alors que notre démarche a pour objectif de permettre aux citoyens nandrinois de pouvoir décider de leur avenir en matière d’environnement et de ruralité, nous sommes amenés à constater que le groupe ‘Expression Communes’ a fait le forcing pour faire passer un Schéma de Développement Territorial (SDT) qui projette de multiplier par 5 les densités d’habitat existantes, sans qu’aucune consultation populaire ou enquête publique n’ait été établie. Chacun a donc sa conception de la démocratie.
Par ailleurs, outre le fait que nous estimons que l’attitude de M. Lemmens porte également atteinte à la démocratie en ce que cette personne permet à certaines formations politiques de s’exprimer librement au sein du conseil communal et non à d’autres, nous estimons que les propos qu’il a tenus à notre encontre sont insultants et diffamants. Chaque point que nous présentons à l’ordre du jour du conseil vise à représenter et à défendre les préoccupations des citoyens. Ce fut là notre engagement lors des dernières élections, et c’est la raison même de l’existence de notre formation « d’expression citoyenne ». Laisser entendre que nous agissons pour obtenir une « tribune » est insultant par rapport à la sincérité de nos convictions, et laisser entendre que agissons à des fins de propagande est insultant par rapport aux motivations que nous avons à les défendre.
Enfin nous regrettons qu’en raison du manque de courage de certains partenaires de la majorité, de telles situations et de tels dérapages semblent devoir perdurer jusqu’en 2018.
Conseil Communal dans la Meuse clic ici.JPG
Le conseil communal de Nandrin a commencé dans les cris, mardi soir. Les élus « Pour Nandrin » souhaitaient exposer leur point complémentaire (la création d’un Programme communal de développement rural) avec un PowerPoint de 20 minutes, une requête refusée par le bourgmestre.
Des comptes en boni et une réfection en surface de cinq voiries communales
Cinq rues rénovées. Les élus ont voté à l’unanimité l’entretien des voiries communales 2015.
« Comme l’année passée, il s’agit de refaire les surfaces, soit retirer une épaisseur de 4 à 6 centimètres, là où les fonds de route sont bons.
Cela ne concerne donc pas les routes où la structure doit être complètement réparée », a expliqué Henri Dehareng, échevin des travaux. Ce traitement concerne cinq voiries : rue de Berleur, rue d’Engihoul, rue du Petit-Fraineux, l’entrée de Villers-leTemple et rue de la Haie des Moges. Coût TVAC : 244.293 euros.
> Plus de RIS. Les comptes 2014 du CPAS ont été approuvés par 8 voix pour, 3 non et 3 abstentions.
Le résultat budgétaire à l’ordinaire affiche un boni de 5.424 euros. À l’extraordinaire, le résultat est de 0.
« Il y a eu davantage de RIS, avec un pic en mars, ainsi qu’un léger fléchissement des aides familiales et ménagères. Nous sommes intervenus auprès de crèches privées pour 7 enfants, suite à la fermeture de la crèche communale », a détaillé Béatrice Zucca, présidente du CPAS.
> Pas de diminution de l’IPP. Les comptes communaux 2014 ont aussi été votés, par 9 oui contre 7 abstentions. À l’ordinaire, le résultat budgétaire est de 843.387 euros et à l’extraordinaire de 54.674 euros.
« Les comptes sont rassurants.
Restent trois interrogations pour l’avenir : la zone de secours après 2018 dont les coûts risquent d’exploser, la réforme de l’État et l’impact des mesures fiscales », a commenté Michel Lemmens. Au 31 décembre 2014, la dette se montait à 3,165 millions d’euros à un taux de 1,27 % « alors que la moyenne régionale est de 3 %.
La durée de remboursement est de 6,8 ans à Nandrin alors qu’en moyenne, elle est de 12- 13 ans ailleurs », a-t-il souligné. « Vu le gros boni dégagé, ne diminueraiton pas l’impôt des personnes physiques ? », a demandé Marc Evrard.
« Aujourd’hui, ce serait du suicide car la fiscalité va être totalement bouleversée.
Il vaut mieux être prudent.
Il y a trop d’incertitudes pour se permettre un geste électoral », a répondu le bourgmestre.
Annick Govaers
Demission Charlotte Tilman de chez écolo Clic ici.JPG
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Après la fermeture de la crèche communale sociale, voilà l’ouverture d’une maison close privée : Nandrin ne fait décidément pas dans la nuance.
Et à la veille de la Saint-Valentin, le journal « La Meuse » s’est fait un beau coup de pub aux dépens de notre commune et de nos concitoyens; Nandrin a bien « tiré le gros lot », ce vendredi 13 février 2015.
Décidément, la « commune bourgeoise rurale, chouette, discrète et accessible via la route du Condroz », pourra bientôt ouvrir un commerce de casseroles tellement elle accumule, depuis quelques temps, les nouvelles les plus tapageuses, souvent peu valorisantes pour son image, quand elles ne sont pas franchement négatives.
Certes, on ne peut tout maîtriser mais on peut, au moins, réagir avec dignité et montrer une certaine forme d’indignation, voire d’inquiétude face à ce genre de nouvelle et de situation que l’on semble découvrir, comme le grand public et auxquelles on aurait pu se préparer.
Le fond du problème face à un phénomène, la prostitution, vieux comme le monde mais qui est de nature à interpeller la conscience de chacun, se situe d’abord au niveau de la réaction que nos concitoyens sont en droit d’attendre de l’autorité communale qui est aujourd’hui confrontée à un « commerce » peu habituel sur son territoire.
S’il n’est pas encore question de normes de type « Sévéso », nos concitoyens ne peuvent se satisfaire des déclarations du bourgmestre M. Lemmens qui sont affligeantes de vacuité et inappropriées de la part du plus haut responsable politique communal, gestionnaire du bien public et de l’intérêt général à Nandrin.
Pour mémoire, les voici dans le texte intégral :
1) « Je n’étais pas au courant que la prostitution privée avait cours à Nandrin » : étonnant pour un bourgmestre !
2) « Je n’ai reçu aucune plainte de riverains à ce sujet » : pas encore !
3) « Je n’ai pas d’état d’âme par rapport à cela », à la question, cela vous gêne-t-il ?
4) « Chacun est libre de ses relations (privées, certes mais pas« tarifées à 100 euros la passe ») pour autant qu’elles ne dérangent pas le voisinage ».
5) « Je n’ai pas de possibilité d’action et je ne vois pas pourquoi je devrais agir » : peut-être au nom de la morale publique et des riverains dont un certain nombre d’enfants du quartier ?
6) « Non, il n’y a pas de règlement particulier à ce sujet » : mais, alors pourquoi pas l’envisager pour l’avenir ?
Après tout, « ne rien voir, ne rien entendre et ne rien dire », voilà un type de comportement bien connu.
Chacun appréciera cette attitude mais elle ne grandit ni Nandrin ni celui qui incarne, au premier chef, l’institution communale.
Les élus, conseillers communaux du groupe « Pour Nandrin », sont donc outrés et indignés d’une telle réaction qui fait fi de l’émotion naturelle et normale que suscite une telle information et pour laquelle il estime que la moindre des choses eut été, au moins, de signifier que ce type d’ « activité » pratiquée maintenant à Nandrin (sur les 589 communes belges, combien sont-elles concernées ?), était de nature à donner de notre commune, une image irrespectueuse de la dignité de la Femme et donc, de la condition humaine.
Mais pour cela, il fallait un peu de courage politique, de courage tout simplement.
Très bonne Saint-Valentin quand même, aux « amoureux ».
Le groupe politique communal « Pour Nandrin ».
Nandrin et Verlaine favorisent le bien-être de leurs employés
Comment ne pas se réjouir de cette bonne nouvelle pour Nandrin !
Ainsi, il aura fallu SEPT ans, après avoir répondu en 2008, à l’appel à projets du Ministre Furlan intitulé « Pacte pour une fonction publique locale et provinciale, sociale et solidaire », pour que la commune de Nandrin bénéficie enfin d’un montant de 42.000 euros pour la récompenser d’avoir « veillé au bien-être de ses agents ».
42.000 euros, par les temps qui courent, c’est toujours bon à prendre même si cela ne représente qu’1/150ème du budget communal 2015 ou 0,66 % (il fut une époque où cette somme équivalait aux dividendes versés, en une seule année, par la petite intercommunale des Eaux de Nandrin, Tinlot et environs (IDEN) et ce, rien que pour la commune de Nandrin).
On est donc loin de l’effort magistral et méritoire qu’on était en droit d’attendre de la part de Région wallonne pour Nandrin, surtout après sept ans d’… attente (c’est 6.000 euros par an sur un budget de 6.300.000 euros !).
On doit néanmoins se satisfaire du bien qui nous est fait et de la subvention qui nous est allouée d’autant plus que ce dossier a été initié par l’ancienne majorité PS-MR « Union pour Nandrin », sous la 3ème législature du bourgmestre Joseph Nandrin dont nous rappelions, dans un précédent numéro, qu’en ce début 2015, il y a exactement 20 ans que tout avait commencé pour lui et « sa » commune.
Et comme l’opposition d’hier est devenue la majorité d’aujourd’hui, on peut donc affirmer que tout le monde profite ainsi de cette manne « céleste de 42.000 euros et que Nandrin en sort gagnante, petitement.
Mais, on aura noté au passage que Nandrin n’est plus « la commune où il fait bon vivre » et qu’elle a été détrônée par « la commune où il fait bon travailler ».
C’est en tout cas ce qui ressort de l’article et de la caricature réalisée dans le journal « Vers l’Avenir » de ce mardi 3 février 2015, en sa première page régionale.
Sondron dans Vers l’avenir du 3 février 2015
Et quelle caricature, nous direz-vous !
Ce n’est, certes, pas du « Charlie Hebdo », bien sûr mais il convient néanmoins de se poser un certain nombre de questions, voire d’interrogations.
Sauf erreur de notre part, ce responsable politique à la cravate rouge qui accourt auprès d’un ouvrier communal (?) n’est autre que le bourgmestre M. Lemmens.
Je n’ose imaginer les nombreuses interprétations que nos concitoyens ne vont pas manquer de faire dans les jours à venir et dont les premiers commentaires nous sont déjà parvenus.
« Tiens, le bourgmestre est déjà en campagne électorale pour 2018 » ou « il fait maintenant la course à l’électeur avec un coussin de … ».
« C’est l’image du parfait ouvrier communal : appuyé sur sa pelle, même au … repos ! »
« Le col-blanc encourage le col-bleu à ne rien faire : de plus, il l’invite à prolonger son temps d’arrêt par une bonne sieste, coussin à l’appui … tête !»
« Pas étonnant que Nandrin soit la commune où il fasse bon vivre pour les employés … puisqu’ils se la coulent douce ».
« Tu imagines que, si le caricaturiste avait dessiné, à la place de l’ouvrier, une technicienne de surface appuyée sur sa raclette, en petite jupette, avec le bourgmestre qui lui courait après avec son oreiller, on n’aurait pas manqué de dire que Nandrin était dans de beaux draps ! »
De tels commentaires interpellent assurément.
Et on a envie de dire : de qui a-t-on voulu se moquer ?
Et, si tout cela n’est pas volontaire, il n’empêche que cette caricature ne donne pas, de notre commune, l’image la plus positive car elle est, évidemment, matière à railleries et à « mufleries » pour les catégories de personnes (les politiques et les agents communaux, prioritairement) qu’on a voulu « croquer ».
Par de là ce « dysfonctionnement », on doit constater qu’à force de vouloir se « mettre en scène », seul, que cela soit au conseil communal, dans diverses manifestations, dans le trimestriel communal (2 pages ½ sur 28 dans le dernier « Carrefour ») et dans la presse, et donc de vouloir attirer tous les regards sur soi et de s’attribuer hier, aujourd’hui et déjà pour demain, tous les lauriers et tous les projets même les plus « audacieux » et les plus irréfléchis, il arrive un moment où le boomerang revient à la figure du lanceur, ici dans celle du premier magistrat de Nandrin.
Et, c’est manifestement le cas, en ce mardi 3 février, au lendemain de la chandeleur, jour où « l’hiver meurt ou reprend vigueur » : heureusement que le ridicule ne tue plus!
Mais un autre dicton affirme aussi que « qui trop embrasse, mal étreint » et c’est pourquoi, on doit craindre qu’à terme, certaines prises de position (sur l’IDEN et sur le CPAS, par exemple) ne deviennent incontrôlables et peut-être le sont-elles déjà devenues.
Mais ce qui inquiète principalement, c’est qu’il ne faudrait pas que, dans « cette mise en scène », le personnage qui se veut central n’entraîne avec lui toutes celles et ceux qui veulent simplement évoluer dans le décor d’un paysage harmonieux et paisible, loin de toutes formes de médiatisation et d’amalgame.
Car, on ne peut admettre que cette caricature qui montre, sans ambiguïté, avec quelle condescendance et quelle compassion, une autorité communale peut se comporter vis-à-vis d’un employé, soit le reflet, aux yeux de nos concitoyens, de la nature des rapports professionnels au sein de l’entité et de l’administration communale.
Puisqu’un responsable communal occupant une telle position hiérarchique à accepter de se prêter au jeu d’une telle représentation graphique, sujette à autant de commentaires aussi PEU FLATTEURS pour des catégories de concitoyens, qu’il en assume aujourd’hui toutes les conséquences et peut-être aussi, demain, tous les excès.
Enfin, aux apprentis sorciers, il parait nécessaire de rappeler aussi qu’à force de jouer à être « le premier dans leur village », certains feraient bien de devenir « le second à Rome. »
PNa