La politique scolaire à Tinlot
Avec 2.675 habitants au 1er janvier 2017, la commune de Tinlot, voisine de Nandrin, est, actuellement, la moins peuplée des 10 communes du Condroz hutois dans l’arrondissement de Huy-Waremme.
Et pourtant, son enseignement communal semble être de belle qualité et particulièrement dynamique quand on sait qu’en séance du mercredi 6 juin dernier, le conseil communal a voté un règlement relatif à la limitation des inscriptions scolaires à l’école communale de Fraiture pour l’année scolaire 2018 - 2019.
En effet avec des classes en section maternelle de 24 à 27 élèves ( total de 86 ) et en section primaire de 24 à 26 sauf en 1ère avec 21 élèves ( total de 147 ), l’école de Fraiture ( 238 élèves ) doit donc limiter ses inscriptions, dès le 1er septembre prochain, faute de locaux suffisants et de pouvoir effectuer le « dédoublement systématique qu’impose la volonté d’assurer un enseignement de qualité ».
La politique scolaire à Neupré
Neupré ( 9.892 habitants au 1er janvier 2017 ), l’autre commune voisine de Nandrin ( 5.813 habitants au 1er mars 2017 ), située dans l’arrondissement de Liège, vient de recevoir, du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, une promesse de principe de subvention de 2.757.000 euros pour la nouvelle école communale de Rotheux, la phase opérative ayant débuté ce lundi 4 juin.
Beau dynamisme des nouvelles autorités communales au pouvoir depuis à peine un an !
La politique scolaire à Nandrin
Et à Nandrin (5.813 habitants au 1er mars 2017), qu’en est - il en matière d’enseignement ?
Contrairement à Tinlot, il n’y a pas de volonté de limitation des inscriptions dans la mesure où le nombre d’élèves n’a pas encore été atteint dans toutes les classes, des normes de nombre d’élèves inacceptables à une pédagogie de qualité, le maintien des 28 élèves en 2ème année primaire à Villers-le-Temple et des 24 en première primaire à Saint - Séverin n’ayant, semble-t-il, pas « ému » les autorités communales nandrinoises.
Dans notre premier toutes - boîtes de décembre 2017, nous classions l’enseignement ( et les infrastructures scolaires communales ) qui compte 330 élèves pour les 2 implantations de Villers et de Saint - Séverin et seulement 240.000 euros de budget communal ( 3 % ), parmi les 3 premiers enjeux et défis à relever pour la prochaine législature.
Nous posions cette question évidente que tout parent nandrinois ayant un enfant en bas âge est légitimement en droit de poser à ses décideurs politiques : « A quand une politique financière qui permettra à l’école communale publique de Nandrin d’accueillir un maximum d’enfants dans des conditions d’études et d’apprentissages dignes du XXIème siècle ? »
A quand, Mesdames et Messieurs ?
En 2024 ( mise en service officielle de nouveaux locaux scolaires ), comme cela fut déclaré dans séance d’information « publique ». Dans 6 ans donc !
Ainsi donc, nos enfants et leurs parents vont encore devoir attendre 6 années pour voir aboutir une extension d’école à Villers - le - Temple ( et rien à Saint - Séverin ? ) quand la commune de Neupré va pouvoir bénéficier d’une toute nouvelle école, dans les mêmes délais.
S’il faut s’en réjouir pour les enfants de nos voisins, on ne peut s’empêcher de pleurer pour les nôtres (« Aux larmes, citoyens »).
Après des containers, des élèves dans les bureaux…
Evidemment, nous rétorquerons les Tinlotois et les Neupréens, « vous les Nandrinois, avez la plus nouvelle et la plus moderne infrastructure administrative mixte Commune – CPAS de la Région wallonne », tellement nouvelle qu’elle sera inaugurée, en « grande pompe », au moment où vous lirez ces quelques lignes.
Quand on vous disait qu’un train peut en cacher un autre, on faisait allusion au fait qu’en 2012, dans son programme électoral, à AUCUN moment, la majorité « Expression commune ( s ) » N’a évoqué NI fait allusion à la nécessité ( même pour question de sécurité ) de construire une nouvelle administration - CPAS sur la place de Nandrin, JAMAIS et dans AUCUN tract électoral.
Et six ans plus tard, elle est bien là, plantée à la place d’un bâtiment rasé, accolée à un bâtiment de caractère, restauré à grands frais à des fins administratives, pour un coût de 1.956.000 euros ( aux dernières nouvelles ! ), avec un petit subside régional de 317.000 euros.
Nandrin peut ainsi voir venir l’avenir et qui sait, voir se dessiner une nouvelle fusion des communes, non plus volontaire mais cette fois obligatoire ( je serais une petite commune voisine de taille plus petite et de population moins nombreuse, je commencerais à me poser des questions et à investir dans mon … école ! ).
Puisqu’il est impossible de faire machine arrière, il faut donc que Nandrin ne rate pas encore une fois encore le coche en investissant pour sa jeunesse et ses plus petits, autant à Villers - le - Temple qu’à Saint - Séverin.
L’engagement de Pour Nandrin, citoyenne
PNc prend l’engagement en inscrivant, dans son programme, comme le souhaitent nos concitoyens consultés, d’investir dans de nouvelles infrastructures scolaires communales en allant aussi chercher de substantiels subsides auprès du Gouvernement de la Fédération Wallonie - Bruxelles.
A défaut de voir ce dossier traîner en longueur, ce sont les fonds propres communaux, donc le fruit des impôts de nos concitoyens qui assureront le financement des travaux, comme cela fut fait et décidé à hauteur de plus de 1.500.000 euros pour la nouvelle administration communale - CPAS.
La promotion et le développement de l’enseignement seront un des axes majeurs de notre politique de changement et de renouveau de l’identité nandrinoise, ce qui permettra d’augmenter, de manière importante et dans de bonnes conditions, l’accueil de nouveaux élèves et donc aussi l’accueil de nouveaux habitants, proportionnellement à nos capacités d’habitat individuel.
Pour Nandrin, citoyenne fait confiance aux enseignants communaux dont il connaît la valeur et la qualité de leur investissement.
Il veut surtout leur rendre confiance en la volonté des futures autorités communales de les soutenir, de diverses manières dans leur travail dont la pénibilité ne souffre plus de la moindre contestation.
C’est notre premier engagement de campagne : d’autres suivront bientôt.