relative au point complémentaire introduit par le groupe « union Pour Nandrin », lors du conseil communal du lundi 24 octobre 2016, relatif à la construction de huit logements sociaux et assimilés et à la procédure du bail emphytéotique au Tige des Saules sur les parcelles dénommées « le Verger » (cadastrée 35F), propriété communale et le parc (cadastrée 33K), propriété communale du CPAS à Fraineux.
Pour rappel, le 21 juin 2016, le conseil communal a REFUSE par 9 votes NON, 3 uPN + 5 TE (les 8 de l’opposition) et 1 EC (majorité) et 8 OUI (la « majorité ») la constitution d’un droit d’emphytéose pour la construction de huit logements publics, tige des Saules à Yernée-Fraineux.
A la suite de ce refus, la société « Meuse-Condroz-Logement » qui devait bénéficier de ce droit, a accusé la commune de Nandrin d’avoir fait volte-face et l’a menacée, en date du 30 juin, de frais et de dommages financiers importants, dont la perte du financement régional d’un montant de 672.000 euros, de frais divers pour près de 50.000 euros et d’une sanction annuelle de 10.000 euros.
La raison essentielle de ces éventuelles mesures de rétorsion tenait essentiellement dans le changement d’attitude du collège et de la majorité actuelle qui ONT MODIFIE la décision qui avait été prise, le 29 novembre 2011, par l’ancienne majorité et dans laquelle se retrouvait un certain nombre d’élus aujourd’hui dans la majorité dont le bourgmestre et son premier échevin mais aussi d’élus, aujourd’hui dans les deux oppositions « union Pour Nandrin » et « Tous Ensemble ».
C’est pourquoi, le groupe « union Pour Nandrin », en déposant ledit point complémentaire, a tenu et tient encore à réaffirmer sa position face à la problématique de la construction de logements dit publics ou sociaux qui sont à destination de personnes les moins nanties, voire précarisées.
Ainsi, personne ne peut ignorer que la commune de Nandrin a un retard GRAVE par rapport à l’exigence de la Région wallonne en la matière, à savoir 10% du bâti puisque Nandrin compte moins d’1 %.
Mais de là, à vouloir atteindre une telle norme de 10 % alors que Nandrin est une commune RURALE et construire du logement de grand gabarit et à étages dans des zones de lotissements et d’habitations privées de standing, c’est un pas que uPN ne peut franchir et ne franchira JAMAIS.
Donc, en proposant et en faisant adopter ce point, le groupe « union Pour Nandrin » désirait :
1) Réaffirmer sa position en matière de logements publics qui n’est pas défavorable pour autant qu’elle respecte le point susmentionné, en un mot, pas n’importe où et de manière déraisonnable, c’est-à-dire « anti-ruralité » ;
2) Que si une responsabilité était imputée à la commune de Nandrin, elle devait être attribuée au collège et à la majorité actuelle qui avaient modifié la décision de 2011 et qu’ils appartenaient à ces élus d’en assumer les montants réclamés ;
3) Que, depuis plusieurs années, le groupe « union Pour Nandrin » soutient les initiatives des riverains des rues Tige des Saules et Sur les Bois en cette matière et pour autant qu’elles soient légitimement raisonnables et en conformité avec le programme politique d’uPN, ce qui est toujours le cas.
Le point complémentaire relevait donc d’une STRATEGIE politique visant, s’il avait été adopté, à mettre la « majorité » et le collège face à leurs responsabilités et dans une position de non-retour, tout en tentant de préserver la commune, donc l’ensemble de nos concitoyens du paiement de frais et de sanctions TRES préjudiciables pour les finances communales, donc de l’argent en provenance des impôts locaux (car gérer en bon père de famille est le premier devoir de TOUT élu !).
Le bourgmestre et sa majorité ont pris la mesure du risque que le dépôt de ce point pouvait représenter pour leur réputation de gestionnaires et ont proposé une modification du texte qui, s’il avait été adopté, aurait DENATURE notre projet et texte initial.
C’est pourquoi, nous avons DECIDE de RETIRER notre point qui avait le mérite, dans son libellé initial, de permettre à la commune de Nandrin et donc au collège, d’apporter un justificatif à « Meuse-Condroz-Logement » quant au changement d’attitude du conseil et d’éviter des poursuites fâcheuses.
Puisque, manifestement, la majorité « n’en fait qu’à sa tête » et veut agir contre les intérêts de ses concitoyens dont ceux de Fraineux, qu’elle assume alors ses prises de position et qu’elle ne compte plus sur le groupe « union Pour Nandrin », pour tenter, demain, de l’aider à atténuer ou à réparer ses fautes.
Nous informons ainsi nos concitoyens que tout nouveau point relatif à cette problématique de logements publics à Fraineux inscrit à l’ordre du jour fera l’objet, à nouveau de notre part, d’un vote NEGATIF au prochain conseil communal et à d’autres, s’il revenait sur la table.
Mieux, nous demandons instamment aux autorités communales que les propriétés dénommées, le parc du CPAS et le parc du Péry à Fraineux fassent l’objet, avant la fin de la législature, d’une étude globale visant à en préserver le caractère rural et donc, l’abandon de tout projet urbanistique à cet endroit.
Quoiqu’il en soit, dans la mesure où, ce lundi 24 octobre 2016, pour la troisième fois dans des dossiers communaux d’importance, le bourgmestre et sa majorité ont vu leur demande d’emprunts pour la construction du nouveau bâtiment de l’administration communale/Cpas REFUSEE par 9 NON et 8 OUI, nos concitoyens doivent savoir que la « majorité » est maintenant MINORITAIRE en votes au conseil et que les bourgmestre et échevins NE maîtrisent PLUS leurs propres décisions et la GESTION qui en découle.
Cela, c’est la nouvelle réalité politique à Nandrin qui va INEVITABLEMENT changer la vie communale dans les semaines à venir.
Pour le groupe « union Pour Nandrin »,
à Nandrin, ce 26 octobre 2016,
Marc Evrard, porte-parole et conseiller communal