On savait déjà que le groupe de la majorité « Expressions commune(s) » n’existait plus et n’avait donc plus de président (ni de site internet).
Mais, au lendemain de la soirée du souper annuel 2015 du personnel communal du mardi 10 novembre où, plus de 50 % du personnel (administration, enseignement, CPAS, entretien, voirie etc.) dont le directeur général, le directeur financier et le chef de service de l’urbanisme étaient absents et où, aussi, 100 % des élus (3) Ecolo au CC et au CPAS et 2 élus (66 %) sur 3 du cdH brillaient aussi par leur absence, on peut se poser des questions quant à l’avenir de la majorité actuelle et surtout, se demander si un climat de confiance existe encore entre les agents communaux et les politiques qui les dirigent.
Faut-il voir dans une telle désaffection, la traduction d‘une volonté de beaucoup d’agents de manifester le même « mépris » que celui qui serait développé quotidiennement à leur égard ?
Quoi qu’il en soit, le malaise est réel et on a pu voir, aussi, un bourgmestre complètement isolé (cela augure-t-il 2018 ?) à une table et le reste de son collège, à savoir 3 des 4 échevins, « à tu et à toi » avec l’autre opposition représentée par ces 2 principaux intervenants au conseil communal : la drague, quoi !
Alors, nouvelle majorité communale dès le mois de janvier 2016 en vue des futures élections communales de 2018 ?
Le PS (4 + 1) va-t-il se débarrasser de ses alliés du cdH(2) et surtout de ceux d’Ecolo (2) et reprendre quelques autres d’une opposition qui ne cesse de lui faire les « yeux doux de Chimène à Rodrigue » ?
Pathétiques que ces « je t’aime, moi non plus » quand, dans le même temps, les Ecolos boudent et le cdH espère que les accords de majorité seront respectés et que l’« autre opposition » ne sait plus que faire pour devenir une autre majorité.
A ce (petit) jeu, il est criant que certains sont en train de perdre leur âme (ce qui ne peut que réjouir le PS !) et que leurs électeurs doivent s’attendre à être magistralement « cocufiés » dans les meilleurs délais, ceux qui conviendront essentiellement à leurs ambitions personnelles.
Nandrinoises et Nandrinois,
Et si ceci n’était que de la politique-fiction ?
Et qui ne dit pas que les années 2016, 2017 et 2018 ressembleront, à s’y méprendre, à celles de 2013, 2014 et 2015 ?
A choisir, on préfère encore rêver à une autre époque où l’intérêt de nos concitoyens gagnera enfin le cœur de nos politiques, quels qu’ils soient.
Mais avant que le rêve ne devienne réalité, il faudra encore attendre octobre 2018, dans 1060 jours !
Et demain, c’est bientôt : alors, patience et surtout, confiance !
PNa