Fidèle à sa réputation, le bourgmestre de Nandrin, Michel Lemmens vient de commettre un nouveau dérapage verbal qui pourrait lui valoir, cette fois-ci, plus qu’un rappel à l’ordre.
Au lendemain du conseil communal de ce mardi 23 juin au cours duquel les trois membres du groupe « Pour Nandrin » avaient décidé de ne pas participer, afin de ne pas cautionner, entre autres, le Plan Stratégique Transversal (point 1 du CC) qui n’est jamais que la simple traduction du programme politique de la majorité, le premier magistrat de la commune a déclaré au journal La Meuse de Huy-Waremme du 24 juin que « Sortir et ne pas débattre est CRIMINEL de la part de ce groupe politique ».
Fidèle à sa réputation, Michel Lemmens a encore menti et tronqué la réalité puisque les trois membres de « Pour Nandrin » étaient absents, l’intéressé ayant reçu, en mains propres de la part des conseillers Jeanick Piron et Bogdan Piotrowski, en début d’après-midi, un courrier l’informant de leur absence.
Mensonge donc que de déclarer la sortie de trois personnes quand elles ne sont jamais entrées, au conseil !
Calomnie et procès d’intention grave que de traiter trois conseillers communaux de l’opposition de criminels ou estimer que leur attitude de refus de débattre est telle, à savoir criminelle.
On sait que ce bourgmestre maîtrise mal la langue française (il s’est d’ailleurs acheté un dictionnaire qu’il sort périodiquement lors des conseils communaux pour vérifier l’exactitude de ses propos) mais de là en arriver à ignorer la signification de cet adjectif, cela devient inquiétant.
Criminel : 1) qui est coupable d’une grave infraction à la morale, à la loi, 2) coupable d’un crime, d’un meurtre.
Pris dans un sens ou dans l’autre, si infraction grave ou crime il y a eu, des poursuites de type judiciaire devraient donc être prises à l’encontre de ces 3 conseillers.
Mais, comme pour le Plan Stratégique Transversal, M. Lemmens lance, à nouveau, de la poudre aux yeux de nos concitoyens pour masquer son immobilisme politique, ce qui s’apparente de plus en plus à un manque de capacité réelle de gestion.
Occuper le terrain médiatique par l’entremise d’articulets rédigés par une journaliste locale entièrement dévouée à sa cause et faire des effets d’annonce quasi hebdomadaires est devenu un mode de fonctionnement qui lui permet d’entretenir une vacuité gestionnelle évidente.
Mais, le citoyen nandrinois n’est ni sot ni dupe et il a compris depuis longtemps que l’intéressé et son groupe politique ne maîtrisent plus un présent qu’ils vont hypothéquer par un avenir calamiteux et outrageusement dépensier.
Car, osons poser la question à nos concitoyens : qu’est-ce qui est le plus CRIMINEL ?
Est-ce de ne pas venir débattre au conseil communal d’une parodie de PST ou
de proposer aux Nandrinois de dépenser en 4 ans, 5 millions d’euros (minimum) en projets divers quand on sait que la dette communale s’élève déjà à 3 millions d’euros, ce qui la triplerait quasiment ?
Aux portes de 2019, le trou financier sera donc de 8 millions, ce qui prouve déjà que la majorité actuelle laissera à d’autres le soin d’y remédier et qu’elle ne croit déjà plus à une quelconque possibilité d’être reconduite (il est vrai qu’avec 50, 37 % de confiance, elle ne se fait guère d’illusions).
C’est donc la prochaine législature et la prochaine majorité qui devront essuyer les plâtres des gestionnaires actuels !
Mais ce qui est particulièrement inquiétant, c’est qu’un bon tiers des nouvelles dépenses annoncées sera consacré principalement au projet pharaonique et mégalomane des nouveaux bâtiments Commune/CPAS, projet de pur prestige dont veut s’enorgueillir le nouveau maître de Nandrin.
Après Pompidou et Beaubourg, Giscard d’Estaing et le musée d’Orsay, Mitterrand et sa grande bibliothèque, voici Lemmens et sa nouvelle mairie: France et Wallonie-Nandrin, même combat aux pays du déficit budgétaire !
Et malgré que chacun partage la même folie des grandeurs, « Pour Nandrin » ne s’autorise pas, pour autant, à traiter ces responsables politiques de criminels.
Et pourtant, n’est-ce une infraction grave à la morale que de dépenser l’argent que l’on ne possède pas dans sa trésorerie au point d’endetter, pour TRES longtemps, ses administrés qui, in fine, ne vous ont délivré qu’un mandat pour 6 ans !
Aujourd’hui, par presse interposée, M. Lemmens dénonce la « sortie/absence » du groupe politique « Pour Nandrin » en termes à nouveau injurieux quand, lors du conseil communal de mai dernier, il déclarait à la cheffe de file de « Pour Nandrin » « qu’elle pouvait s’abstenir d’y venir et qu’il s’en réjouissait d’avance » et qu’il refuse aussi de débattre de tout point complémentaire quand cette même opposition fait des propositions dans un sens constructif (exemple : mise sur pied d’un P.C.D.R.).
Voilà donc l’ambiance aux conseils communaux depuis que M. Lemmens les préside et comment se pratique le débat politique à Nandrin.
Comment, dès lors, ne pas s’étonner que plus aucun citoyen n’assiste aux conseils, face à autant de haine, d’incohérence et de malveillance ?
Le groupe « Pour Nandrin » ne renoncera pas, malgré la diabolisation que conduit à son encontre ce responsable politique, à faire entendre la voix citoyenne que plus de 800 Nandrinoises et Nandrinois ont choisi de faire retentir depuis octobre 2012.
Si le bourgmestre imagine pouvoir faire taire nos 3 conseillers, il se trompe grandement et ce d’autant plus qu’il ne pourra pas étouffer la parole des 797 autres et de tous les déçus de sa politique qui, en 2018, lui demanderont des comptes sur sa gestion humaine et matérielle de la commune.
Le moment de la mi-législature approche à grands pas et gageons qu’un grand nombre de nos concitoyens pourront bientôt apprécier, à sa juste valeur et en toute connaissance de cause, cet affligeant bilan fait de « bosses et de fosses ».
Chères Concitoyennes, chers Concitoyens,
Votre patience comme la nôtre sera bientôt récompensée puisque il ne restera plus, au matin du 2 juillet 2015, que 1200 jours avant la « délivrance ».
Aussi, soyez confiants, Nandrin retrouvera, après le 12 octobre 2018, la place qu’elle mérite au sein des communes du Condroz et de l’arrondissement de Huy-Waremme, pour autant que chacune et chacun fassent le choix d’une autre politique.
C’est pourquoi, « Pour Nandrin » s’est positionné, dès le début de lalégislature, en alternative à un collège communal qui s’est substitué à un groupement politique moribond, jadis intitulé « Expressions Commune(s).
Nous assurons nos concitoyens que nous poursuivrons dans cette même voie jusqu’à l’issue heureuse de l’automne 2018.
« O Liberté, que de crimes on commet en ton nom », déclarait la révolutionnaire française, Madame Roland, en montant sur l’échafaud en 1793.
Une nouvelle fois, par un propos assassin, le bourgmestre de Nandrin vient de faire la démonstration de son absence totale de respect des personnes et de leurs biens qu’il hypothéquera avec son P.S.T., malheureusement, pour très longtemps.
Si on ne peut qu’en dénoncer, encore et toujours, le caractère affligeant, il faut surtout souligner que cette attitude dénote, plus que jamais, un manque constant de maîtrise de soi et une manière répétitive de camoufler la triste réalité nandrinoise.
Alors, crimin’elle, l’opposition « Pour Nandrin » ?
N’en déplaise au bourgmestre M.Lemmens et à ses échevins, elle est simplement lucide, perspicace et citoyenne.
PNa