Le P.P. ou le p.p. à Nandrin ?
Le Petit Prince ou le pouvoir du prince à Nandrin ?
Malheureusement, ce p.p. s’écrit avec un petit p car le grand P, comme dans Prince Carnaval, n’est plus d’actualité à Nandrin !
Car, chères Nandrinoises et chers Nandrinois,
il y a longtemps à Nandrin qu’on ne fait plus la fête (parfois lors des jumelages) et qu’on ne peut plus contrarier le « grand timonier » (par ailleurs, absent lors des dernières fêtes du jumelage des jumeaux de Saint-Séverin).
Comme l’aurait chanté Clo-Clo dans ses premiers tubes, sous la législature actuelle, c’est « marche tout droit » et c’est comme je le dis.
Ce n’est plus Jacadi mais c’est Micheladi !
J’entends déjà les fans me dire : vous exagérez PNa et votre anti-lemmenisme vous reprend.
Pas du tout et je vous fais juge de ce qui s’est à nouveau passé lors du conseil communal de ce mardi 19 mai, avant même que le conseil ne commence.
Le groupe « Pour Nandrin » avait proposé un point complémentaire à l’ordre du jour du conseil en vue de faire adopter, par celui-ci, la décision de principe de réaliser un Programme communal de Développement Rural.
Si on sait que plus de 100 communes l’ont déjà mis en œuvre et que la majorité politique se revendique aussi de la défense et de la promotion de la ruralité, « Pour Nandrin » devait légitimement s’attendre à recevoir d’ « Expression Commun(e)s, au moins une écoute attentive et un soutien réel.
Mais, c’était sans compter sans le « pouvoir du prince », le pouvoir d’autorité du président du conseil communal, du bourgmestre, du maître de cérémonie et des débats, de celui qui « était SEUL à décider » (cf. L’Avenir du 21/05/2015).
D’où un refus appuyé et catégorique de ne pas autoriser l’utilisation du rétroprojecteur communal pour développer ledit point complémentaire, comme il est de coutume de le pratiquer, aujourd’hui, pour illustrer un exposé.
Au passage, chacun aura relevé que ledit M. Lemmens ne se gêne jamais pour en user et en abuser pour « accabler » le conseil de ses nombreux développements chiffrés relatifs au budget, aux comptes, voire à la dette qui, malheureusement, n’a pas toujours pas diminué malgré qu’elle « soit bien gérée » (cf. ledit quotidien).
Cette fois-ci donc, pas de rétroprojecteur ni pour « Pour Nandrin ni pour le maïeur ce qui, évidemment devait priver ce dernier, de ses effets de manche habituels et de la traditionnelle théatralité dont il aime s’entourer.
D’où, l’AMBIANCE des mauvais jours.
On soupçonne également dans ce retour en force de la mauvaise humeur et de l’agressivité verbale, le fait que, dans le public très clairsemé encore, ne figurait plus celui que d’aucuns ont cru reconnaître, lors de la séance du 21 avril dernier, comme étant un observateur envoyé par ??? pour apprécier la qualité des échanges et le bon déroulement des débats.
Etait-ce encore la « prose » d’un des conseillers de l’opposition dont il venait de prendre connaissance avec déplaisir ou tout simplement un naturel qui reprenait tout simplement le dessus, toujours est-il que M. Lemmens a refusé l’utilisation dudit appareil « POUR NE PAS DONNER UNE TRIBUNE A LEUR PROPAGANDE ».
Ainsi donc, quand l’opposition dépose un point complémentaire relatif à l’adoption d’un Programme Communal de Développement Rural, fait-elle de la propagande (sûrement électorale ?) ?
Curieuse conception de la démocratie et ce d’autant plus que ledit point complémentaire figure dans le programme de « Pour Nandrin » et que TOUS les groupes politiques souhaitent aussi garder une réelle ruralité pour Nandrin.
Décidemment, M. Lemmens est bien dans la continuité de sa déclaration du lendemain des élections d’octobre 2012, lui qui avait dit que plus de « 800 Nandrinois avaient voté pour un parti populiste ».
Et oui, chers Concitoyennes et Concitoyens, vouloir préserver la ruralité et voter pour le groupe politique qui en a fait une de ses préoccupations majeures, c’est faire du « populisme ».
Et, bien, Monsieur le Bourgmestre et ne vous en déplaise une fois encore, « Pour Nandrin » revendique alors ce type de « populisme » – là qui, contrairement à votre Schéma de développement territorial que vous avez fait adopter aux forceps, après deux tentatives avortées et contre lequel notre conseiller vient d’introduire un recours qui a été jugé RECEVABLE, LUI, respecte un cadre de vie ancestral et s’inscrit dans le respect de la diversité, en ce compris celle de la différence.
Ainsi, à Nandrin, « ne pas donner une tribune à leur propagande » s’applique donc désormais à tout groupe politique qui veut exposer son programme : nous en prenons bonne note.
Nous espérons donc qu’en toute impartialité et parce qu’il est le bourgmestre de tous, M. Lemmens n’offrira pas à son propre groupe politique, « Expression(s) Communes », lors du conseil communal du lundi 8 juin, comme il l’a annoncé et comme le relaie la presse de ce 21 mai (« Le programme politique de Nandrin -plus exactement, de la majorité- sera développé en juin. Le fonds de réserve servira à financer ses projets »), « une tribune à leur propagande ».
Ainsi, « selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » (dans Les animaux malades de la peste du fabuliste Jean de la Fontaine) : l’Histoire est bien un éternel recommencement !
« On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux ».
« Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé ».
« C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante ».
« Droit devant soi on ne peut aller bien loin ».
En conclusion, « s’il vous plaît, dessine-moi un mouton », demande le Petit Prince à l’aviateur !
Ah, ce Petit prince sans pouvoir et pourtant, si grand.
PNa